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 Les bébés-éprouvette en pleine forme!

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MessageSujet: Les bébés-éprouvette en pleine forme!   Les bébés-éprouvette en pleine forme! I_icon_minitimeMar 11 Nov 2008, 12:52

Les bébés-éprouvette en pleine forme !


En juillet 2003, le premier bébé-éprouvette, Louise Brown soufflait ses 25 bougies. Le bilan après un quart de siècle de procréation médicalement assistée est plus que positif : les enfants sont en pleine forme, et les trois-quarts des couples infertiles ont pu connaître les joies de la naissance. Retour sur ces techniques pour aider la nature…

C’est le 25 juillet 1978 que le premier bébé éprouvette voyait le jour en Angleterre. Louise Brown sera ainsi la première de milliers d’enfants qui ont redonné le sourire à de nombreux couples infertiles.

Un succès grandissant

En 25 ans, plus de 1,4 millions de bébés sont ainsi nés dans le monde grâce à la procréation médicalement assistée. Les différentes techniques employées aujourd’hui permettraient de résoudre les problèmes d’infertilités de 75 % des couples. Et il faut souligner que le succès de ces méthodes est très important en Europe. C’est ainsi sur le vieux continent que sont réalisées 60 % des fécondations in vitro ! Alors que c’est en Angleterre que la PMA est née, c’est dans ce pays que cette technique est la moins plébiscitée,

De beaux bébés !

Après un quart de siècle de procréation médicalement assistée, comment se portent ces bébés ? C’est ce qu’ont cherché à savoir des chercheurs suédois. Ils ont donc comparé 542 enfants nés naturellement à 440 bambins issus d’une fécondation in vitro classique et 541 pour lesquels a été utilisée la technique de l’ICSI (Intracytoplasmic Sperm Injection, c’est-à-dire lorsque l’on fait pénétrer le spermatozoïde directement dans l’ovule). Et les résultats sont très positifs : à cinq ans, il n’y avait aucune différence de poids ou de taille significative entre tous ces enfants. De plus, leur développement verbal et moteur était tout à fait comparable, et on ne relevait pas de différence dans les scores de QI (détail amusant : dans tous les groupes, les filles obtenaient de meilleurs scores que les garçons…).

L’ICSI sur la sellette ?

Néanmoins, l’étude a noté un léger point noir : les enfants nés par ICSI avaient un taux plus élevé de malformations au niveau des reins et du système urinaire. Certes, les différences étaient faibles entre les groupes : 6,2 % de problèmes chez les bébés ICSI contre 4,1 dans le groupe FIV et 2,4 chez les bambins "classiques". Aucune explication n’est avancée par les chercheurs, mais ils soulignent qu’il a pu y avoir un biais dans le recrutement : les enfants du groupe "naturel" pourraient être en "trop" bonne santé, ce qui faussait les comparaisons. Malgré ce taux de malformations, ces résultats mettent néanmoins fin a bien des inquiétudes irraisonnées. Il vrai que l’ICSI reste encore controversée, dénoncée d’ailleurs par le chercheur français Jacques Testard, l’un des pères d’Amandine (premier bébé-éprouvette français). On se souvient encore des vives critiques qu’il émettait, traitant cette technique de "viol de l’ovule" ! Mais il faudra attendre d’autres études plus poussées pour remettre éventuellement en cause cette méthode.

Une nouvelle technique prometteuse

Les techniques de procréation médicalement assistée ne cessent de s’améliorer. Ainsi, en juin 2003, la petite Iris a vu le jour à l’hôpital Antoine Béclère (Clamart) grâce à une technique utilisée pour la première fois en France : la maturation in vitro (MIV). De quoi s’agit-il ? On prélève du tissu ovarien, contenant des ovules non matures, chez la femme, puis on le place dans un milieu contenant un cocktail hormonal, pour stimuler la croissance. En un à deux jours, on obtient plusieurs ovules fécondables. Il suffit alors d’utiliser les techniques classiques de la FIV (fécondation avec un spermatozoïde puis réimplantation chez la femme) pour obtenir éventuellement une grossesse. Cette nouvelle technique permet ainsi d’éliminer totalement l’étape de stimulation ovarienne, souvent éprouvante. Certes, la méthode est pour l’instant réservée aux femmes souffrant de troubles hormonaux et de problèmes d’ovulation, mais à l’avenir toutes celles qui pratiquent une FIV pourraient en bénéficier.

Il faut souligner que l’on manque encore de recul sur le devenir des enfants issus de cette technique : seules 200 bébés sont nés dans le monde après une MIV. Mais les premières études sur le devenir de ces bambins semblent positives.

La procréation médicalement assistée semble donc avoir fait ses preuves et devrait encore permettre à de nombreux couples de vaincre leur infertilité. A condition qu’ils s’arment de courage et de patience, car il est vrai que cette technique demande du temps et des efforts. Mais le jeu en vaut la chandelle !

Source : Conférence de l’European Society of Human Reproduction and Embryology, Madrid, juillet 2003.
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MessageSujet: Re: Les bébés-éprouvette en pleine forme!   Les bébés-éprouvette en pleine forme! I_icon_minitimeMar 11 Nov 2008, 12:55

Bébés-éprouvette : des ados comme les autres


Les bébé-éprouvette sont-ils psychologiquement plus fragiles ? On s’est longtemps interrogé sur les conséquences de la conception particulière de ces enfants tant désirés. Aujourd’hui, une enquête anglaise apporte des résultats rassurants.

Depuis une trentaine d’années, de nouvelles techniques regroupées sous l’appellation "d’assistance médicale à la procréation" ont permis de résoudre plus de 300 000 cas d’infertilité dans le monde. Mais l’heureux événement nécessite bien souvent un parcours médical long et angoissant pour les couples. Cette épreuve de l’éprouvette peut-elle retentir sur leurs relations avec l’enfant ? On a longtemps redouté que ces bébés "trop" désirés ne soient trop "couvés" et souffrent finalement de ces conditions de naissance si particulières. Une étude anglaise présentée au cours de la conférence de la société européenne de reproduction humaine et d'embryologie apporte des résultats tout à fait rassurants à ce sujet.

Pas plus de problèmes de comportements

Les auteurs ont suivi les premiers enfants nés après fécondation in vitro. Par des entretiens et des questionnaires, ils ont cherché à évaluer les relations entre les parents et leurs enfants, ainsi que le bien-être psychologique de ces derniers.

Le recul est assez important puisque la plupart entraient déjà dans l’adolescence. Les résultats ont été comparés à ceux observés chez des enfants conçus de manière naturelle ou adoptés. Quatre cents familles ont été ainsi évaluées. Les données recueillies indiquent que les enfants nés après fécondation in vitro n’ont pas plus de problèmes de comportement. Leur santé psychologique se révèle aussi bonne que celle des enfants adoptés ou conçus naturellement.

Les rares différences constatées dans les relations avec leurs parents semblaient dues au long passé de stérilité plutôt qu’à l’AMP.

Une meilleure éducation

Dans une précédente étude, les mêmes auteurs avaient constaté que la qualité de l’éducation était meilleure dans les familles où l’enfant avait été conçu par AMP1. C’est également ce que concluait une large enquête publiée en 19992, qui notait, par ailleurs, que les femmes ayant fait appel à la fécondation in vitro étaient plus stressées pendant leur grossesse.

Des études discordantes

Une récente étude israélienne3 parvient toutefois à des résultats assez différents. Les auteurs ont comparé 51 collégiens nés après AMP à 51 autres conçus naturellement. Ils n’ont constaté aucune différence concernant leur Quotient Intellectuel (QI), leur état physique et neurologique, ou leur coordination.

En revanche, les évaluations faites par les professeurs indiquaient une moins bonne adaptation sociale et plus de troubles du comportement chez les ex-bébés-éprouvette. Les échelles d’autoévaluation remplies par ces derniers montraient également des scores plus élevés d’agressivité, d’anxiété et de sentiments dépressifs. Ces tendances étaient plus nettes chez les garçons et chez les enfants dont les parents étaient les plus âgés.

Comment expliquer de telles divergences ? Tout simplement par la difficulté de relier l’équilibre psychologique à un seul paramètre : le recours à une AMP. Le bien-être et les éventuels troubles du comportement ont des origines multiples. En définitive, la principale conclusion à retenir est probablement que si l’assistance médicale à la procréation a parfois des conséquences psychologiques défavorables, celles-ci ne semblent pas majeures.


1 - Etude présentée lors de la conférence de la société européenne de
reproduction humaine et d’embryologie.
1 - Child Dev 1995 Apr;66(2):285-98
2 - Soc Sci Med 1999 Mar;48(5):575-89
3 - J Clin Child Psychol 1998 Oct;27(3):320-9
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